C'était le 19 janvier, 2013. Je me suis levé entre 7hrs30 et 8hrs00. C'était une belle journée. J'ai lu la Bible un peu, ensuite j'ai déjeuné avec mon frère et ma belle sœur.

À 9hrs30, je suis parti pour Montréal de St-Siméon, dans le Charlevoix.

Approximativement 30 minutes après, je suis rendu à Clermont, Route 138. La route était belle, bonne vision, route sèche, température idéale, tout semblait bien aller. Tout à coup, sans avertissement, ni aucune sensation de problème, la voiture a levé dans les airs, et comme une feuille, a fait plusieurs tonneaux, puis, elle s'est arrêtée dans un banc de neige, plus ou moins sur le plat. Il me semblait que je n'était pas blessé. Je remerciais Jésus, etc. Aussitôt, plusieurs personnes sont arrivées, paramédics, ambulance, pompiers, polices, etc., etc. Le moteur étant toujours en marche, le carburant à plein, il y avait un danger de feu. Quelqu'un a brisé une vitre, et a éteint le moteur, car dû à ma position dans le char, je n'étais pas capable de le faire moi-même. Ensuite, un paramédic est entré avec moi dans le char et m'a stabilisé afin que ma tête ne bouge pas. Puis, les pompiers ont coupé une partie de la couverture afin qu'après avoir été couché sur une planche, ils puissent me sortir du char sans danger physique.

Trente minutes après l'accident, j'étais dans l'ambulance en route pour l'hôpital à "La Malbaie". Ils ont pris des rayons-x, des prises de sang, etc. À la première vue, tout semblait normal. J'ai entendu une infirmière dire au Docteur, "Avez-vous bien vu le rayon-x? La colonne semble brisée." Après constatation, il a dit, "Appelez immédiatement Enfant Jésus à Québec, et demandez au Dr. Paquet, s'il peut accepter un patient en traumatologie, la colonne vertébrale brisée". J'ai alors appelé à Montréal un frère qui assiste à la même Chapelle que moi, pour lui demander de faire savoir à ma Prédicatrice, Sr. Collins, que j'avais eu un accident, que ma voiture était probablement finie, surtout que j'étais à l'hôpital pour je ne sais combien de temps, et que s.v.p. elle prie pour moi. J'en ai profité pour lui dire que j'aurais dû demander la prière avant, pas après.

Même si la température avait changé presque en tempête, l'ambulance, deux préposés et une garde malade étaient en route pour Québec, hôpital Enfant Jésus. À l'arrivée, possiblement une heure plus tard, ils ont pris des rayons-x et prises de sang. C'était le soir. Le lendemain matin, Dr. Paquet, chirurgien spécialiste en traumatologie vient me voir pour m'expliquer qu'il y a fracture dans la colonne, et me propose l'opération. Il me montre avec un exemple en plastique le problème et la façon qu'il doit procéder pour le régler. Je n'ai pas le choix, j'accepte, sans demander d'explications.

Ma famille en a été informée, et ils ont rencontré le médecin. Il leur a expliqué la situation. À eux, il a donné plus de renseignements sur l'opération, possibilité, que tout aille bien, sinon, possibilité paraplégique, chaise roulante, etc., etc.

L'opération se fait et semble être bien réussie. Deux jours plus tard, les signes vitaux, reins, etc., cessent de fonctionner. Personnellement, avec les médicaments, je ne sais pas ce qui se passe pour plusieurs jours, peut-être 3 ou 4 jours. J'avais tout de même remarqué avant de prendre connaissance de ce qui m'arrivait que mes doigts étaient gros comme des saucisses et mes mains enflées le double du normal. Je me sentais comme un "blimp". J'enflais à vue d'œil. Ma famille était sûre que c'était fini. Mon garçon a même vidé mon appartement, car toute espérance pour eux était finie.

Quelques jours plus tard, ma condition s'améliore, et je redeviens conscient de ce qui se passe. Une soeur qui assiste à la même Chapelle que moi et qui demeure dans la ville de Québec me visite à plusieurs reprises et informe Sr. Collins qui continue de prier pour moi. J'ai confiance, et je passe mon temps à remercier Jésus d'écouter ses prières. Je sais par expérience, que d'autres ont été guéris par Jésus à cause des prières de Sr. Collins. Je deviens de plus en plus sûr que je vais guérir pleinement. En peu de temps, je marchais, et guérisais au-délà de toute espérance.

On m'a mis en "attelage" pour que je ne fasse aucun mouvement et conséquemment endommager ma colonne.

Trois semaines après mon accident, on m'a transféré à Montréal, à l'Hôpital Général pour expertise et considération de mon état physique. Après deux jours de vérifications, on me donne congé. Le 8 fév., je suis à la maison. (moins d'un mois) Personne le croit dans ma famille. On avait prévu 3 mois. Je me sens très bien et je demeure avec un frère qui va à la Chapelle comme moi.

La récupération totale, etc. était prévue pour 4 mois. Personnellement, je me sens très bien, aucun mal.

Le 9 mai, je fais une rencontre avec Dr. Paquet, de l'Hôpital Enfant Jésus à Québec. À 9hrs30, je prends des rayons-x et j'attends dans une grande salle. Le Dr. vient me chercher lui-même et me conduit dans son bureau. Il me fait asseoir et me regarde, il visionne les rayons-x de différentes positions, et me regarde et dit, "Mr. Delisle, à votre âge et après tout ce que vous avez passé, c'est un miracle." Je lui ai répondu, "Avec les prières, Jésus et un bon Docteur, ça ne pouvais manquer." Il ne m'a jamais parlé que l'opération avait été réussie, ou quelque chose du genre, rien comme ça. Je ressentais dans mon cœur qu'il était médusé et perplexe et sincère. Je lui ai dit, "Docteur, j'ai gardé une invitation pour la Chapelle où je vais. C'est ma dernière et c'est pour vous." Il a dit, "Merci, merci beaucoup." Ensuite il me dit, "Tu pourras enlever ton corset quand tu arriveras chez toi, à ta discrétion." Je l'ai remercié et lui ai dit, "Jésus vous garde."

À ma sortie de l'hôpital, j'ai appelé. Sr. Collins pour la remercier de ses prières et lui donné la bonne nouvelle. J'avais des troubles à parler vu l'émotion. Merci à Jésus pour répondre aux prières de Sa Servante, Sr. Collins. Jésus vit, sauve et guérit. Il répond aux prières.

André Delisle (86 ans)